Jean-PATRICK
Grande question …
Qui suis-je ? Il y a une maxime du guide du messie récalcitrant que j’apprécie beaucoup : « Les questions les plus simples sont les plus profondes. Où es-tu né ? Où est ta maison ? Où vas-tu ? Que fais-tu ? Réfléchis à ces questions de temps en temps et observe tes réponses, qui changent. »
Je me présente
Je suis né à Marseille, ville de la sainte vierge diraient mes grand-mères. Enfant rêveur et utopiste j’ai toujours aimé les gens. Dès l’âge de 6 ans je massais déjà mon père assez régulièrement, comme quoi certaines vocations n’attendent pas ! S’il y avait une direction que je voulais donner à ma vie, c’était d’aller vers les autres. La compassion a toujours eu une place importante dans ma vie.
Sur mon chemin, le service
Je rêvais d’être ostéopathe mais ces études étant trop onéreuses, j’ai fini ingénieur pour une entreprise japonaise du semiconducteur. J’ai commencé la méditation et les soins quasi de concert, réalisant mes premiers actes de « soins » autour de mes 17ans. A 19 ans, je fais la connaissance de Mogchok rimpoché qui logeait et officiait chez des amis. J’ai bu le thé très régulièrement avec ce grand yogi pendant deux ans. Ce n’est que des années après que j’ai réalisé la sagesse de ce qu’il m’a transmis à cette époque. Un cadeau de mon frère me fait découvrir l’encens et n’ai jamais quitté la pratique de la fumigation depuis. Une direction ? Je dirais la compassion et le service à travers la méditation. Il faut dire que je médite parfois jusqu’à huit heures par jour en ce temps.
Je suis papa de trois garçons aujourd’hui et pour sûr, être père est une forme de naissance ! Un parcours qui remet en question et en perspective bien des choses. Deux de mes enfants sont porteurs de handicaps (invisibles). Cela m’a demandé beaucoup de présence et de temps. J’ai donc cessé mon travail alimentaire pour créer la structure MédiAme et me consacrer aux soins et à la méditation. Je renoue avec le massage, que j’avais un peu délaisser et me découvre dans le chant vivant. J’ai d’ailleurs animé beaucoup d’ateliers autour du chant et de la méditation sur cette période-là. Ma direction reste la même mais le champ d’application a évolué. Des méditations certes quotidiennes mais bien plus courtes et une relation à l’autre bien plus présente.
Me voila aujourd’hui, né d’une humanité évoluante, guérisseur au service de plus grand que soi. Ma pratique évolue, ma compréhension du corps et de ses mécanismes aussi. Je considère mon approche comme globale, considérant le corps, les émotions qu’il véhicule, ses mémoires et fascias et toute sa dimension énergétique. Le sensoriel a une place fondamentale dans ma vie. Cueilleur à mes heures, je crée ma gamme d’encens « les encens du guérisseur. Je propose aussi des minéraux (surtout bruts) à la vente. La nature est fascinante, chargée d’histoire et de grands enseignements. Mon approche à la fois technique et spirituelle de la vie et de ces rouages se retrouvent dans mes soins, mes massages, mes encens… Une direction ? j’ai longtemps cru ne plus en avoir, aujourd’hui je dirais juste que j’ai cessé de croire que je pouvais choisir un chemin et c’est plutôt libérateur. Le but reste le même, bien qu’épuré : l’unité.
Mes valeurs à votre service
Nos valeurs nous définissent, elles permettent à notre personnalité de maintenir le cap. Vous êtes vous déjà demandé quelles étaient vos valeurs fondamentales ? L’avez-vous fait récemment ? Quand les choses s’emballent autour de moi ou se désorganisent je me pose toujours ces questions : Quelles sont mes valeurs ? Sont-elles toujours d’actualité ? En quoi mes actes (du moment) défendent ou nourrissent ces valeurs ? Généralement cela me suffit pour reprendre pied.
Ces valeurs donc :
L’écoute : le sens de l’écoute est fondamental pour moi. Je ne peux être avec l’autre si je ne l’écoute pas ; je ne peux être avec moi-même si je ne m’écoute pas.
La compassion : ce mot a été détourné de son sens premier. La compassion est le fait d’être conscient de la souffrance de l’autre et de le reconnaitre dans ce qu’il traverse, en aucun cas on souffre avec l’autre…
L’innocuité : une valeur essentielle en qualité de thérapeute bien-être. L’innocuité c’est ne pas faire souffrir, ne pas être toxique. L’image que j’aime prendre pour la définir est celle d’une écharde. Je vais la retirer et il peut y avoir une douleur mais je ne vais pas la triturer dans la plaie.
L’amour : qui englobe les deux précédentes en un sens mais j’aime le sens du détail.
Le discernement qui pour moi est une capacité à comprendre un phénomène ou un fait dans sa globalité. C’est une capacité de l’esprit à faire appel à un mental éclairé ; une compréhension intuitive du phénomène.